Les bois de nos manches


Le noyer : 

Il poussait sur une propriété de St Coulitz, dans le creux d'une pente à l'ombre d'une grande haie de Thuyas et peinait à donner à peine quelques petites noix chaque année. Une chute de grosses pierres due au passage d'un tracteur l'a fortement blessé à la base du tronc et nous avons décidé de l'abattre plutôt que de le laisser dépérir lentement. Le bois fourni nous permettra de fabriquer des couteaux pendant encore un moment.

Le thuya :

Egalement issu de la propriété de St Coulitz, il est tombé en 2010 lors de la tempête Xynthia à cause de sa base creuse, résultat d'un terrain trop humide. Il fut alors débité pour dégager la zone de chute.

Le bouleau :

Récupéré dans les chutes du débardage de nos bords de routes de campagne, une branche épaisse de bouleau débitée en tronçons fut mise à sécher en 2005. C'est en y découpant des plaquettes que nous avons eu l'agréable surprise d'y découvrir les splendides motifs d'un champignon qui colorait le bois sans nuire à sa texture. C'est ce qu'on appelle du bouleau échauffé.

Le houx :

Plusieurs tronçons issus d'un chantier de bûcheronnage du côté de Plomodiern à l'époque à laquelle c'était encore mon métier.

Le merisier :

de belles bûches sauvées d'une stère de bois de chauffage à St Nicolas du Pélem et échangées contre un higonokami.

La loupe de saule

Trouvée sur le bord de la Douffine, à Lopérec. L'arbre, un saule marsault, était mort et sec depuis longtemps. La branche tombée au sol ce jour là portait cette belle loupe qui offrira quelques manches de couteaux d'une beauté et d'une rareté exceptionnelle.

Sock épuisé

Le chêne :

Cette essence ne manque pas dans notre région. Celui-là vient des environs de Quimper. Si le chêne est dur et tend à se fendre, le motif marqué de cet échantillon mérite bien quelques efforts de consolidation. Parfaitement séché, Il conviendra tout à fait aux manches des plus grosses pièces et pour certaines utilisations précises.

Le hêtre :

Nous avons récupéré des chutes d'abattage dans la magnifique forêt du Cranou. Pour le moment seulement de quoi faire quelques ouvrages.

L'aubépine :

Une petite aubépine est morte sur pied, au bord d'un sentier près de St Ségal. Toute séchée d'avance, elle a rejoint notre atelier et demeurera dans de beaux manches Penn Kleiz.

Une aubépine âgée abattue sur un talus de Lopérec et sauvée avant qu'elle ne brûle dans une cheminée. Elle sèche, coupée en blocs depuis plus de deux ans sous le toit de l’appentis et rejoint à présent la gamme des bois Penn Kleiz.


Vous pouvez proposer des essences de bois pour confectionner les manches de nos couteaux.

Une contrepartie sera discutée en fonction de la qualité, de la quantité et de l'essence proposée.

Principalement : arbres fruitiers, bois peu courants d'intérêt. Secs, de préférence.

Je recherche en ce moment du tamaris, plus commun sur la côte que dans nos terres.